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bouteilles à l'amer ou les tribulations d'un jeune candide dans les vastes plaines internautiques

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bouteilles à l'amer ou les tribulations  d'un jeune candide dans les vastes plaines  internautiques
1 août 2008

discussion de deux fans de comics ou comment plomber la fin de soirée

- Je te dis que la Wonder Woman d'Adam hughes est plus sexy que la reine Blanche de Dodson.

- Même en souvêtements ?

- Elle est toujours en sous-vêtements !

-Elle a de plus gros nichons c'est sur ! Mais je préfère les blondes. Et Mary-Jane ?

-Hors-concours quand c'est du Romita Jr. tu te rappelles de l'épisode où on la voit nue de dos ?

-En string, pas nue ! C'était la meilleure pèriode de Straczynski mais je pensais plutôt à Kirsten...

Kirsten c'est Kirsten Dunst, l'actrice, un ange ! La plupart de ses films sont des navets (regarder celui de la cheerleader - kill the cheerleader, save the world ) mais à vrai dire je regarderais n'importe lequel de ses films même un sur ma vie si elle jouait le rôle de ma petite amie, de ma soeur, de ma grand-mère, de la vendeuse de frites, son sourire radieux sous sa toque ridiculement rayée. Ce à quoi vous venez d'assistez, c'est juste une discussion banale, une parmi d'autres, entre mon pote Jo et moi.

Vous voyez le gors vendeur débile de comics dans les Simpsons ? Mon pote pote Jo est maigre. Il adore les comics, connait par coeur les répliques de la guerre Kree / Skrulls, sait le nom de chaque encreur de superman, connait tous les super-animaux de Krypto le superdog à l'infame Grodd. C'est un taré. Il aime les robots psychopathes et les histoires de singes. c'est un taré, c'est mon ami. A côté de celà, il ne sait pas conduire, ni se faire cuire quoi que ce soit de comestible, met trois jours pour réserver le moindre billet de train et passe par Marseille quand il fait Paris-Lille. Il a un regard de fou, est totalement associal. Mais il a un tee-shirt Batman (et surement aussi un slip Spiderman), il est cool ! En plus c'est un des seuls amis qui me reste, alors je ne suis pas en position de faire le difficile.

il pourrait passer son temps à fourrer de la blonde à gros seins en boîte, à changer les jantes de son audi en écoutant M Pokora, à s'éclater l'hiver au ski, le printemps au paintball et l'été sur un surf dans un super spot qui déchire sur la côte. Mais lui sa passion, c'est de lire des histoires metant en scène des mecs super balèzes et des meufs super bonnes, déguisés pour passer incognito, cassant la gueulde demonstres vraiment pas gentils en se demandant quelle est la légitimité de leurs actes. un grand pouvoir entraîne de grandes responsabilités ! heureusement, mon pouvoir consiste à boire une douzaine de bières sans rouler sous la table, je peux être sans honte un total irresponsable. Finalement, entre un ami qui met ses slips sur son jogging  en rêvant à un monde idéal, naïf et pur et un ami, tatouage tribal sur le pénis, qui n'a but dans sa vie que de découvrir si le joli ptit cul qu'il à branché l'après-midi sur la plage acceptera de lui mettre un doigt le soir pendant la fellation, j'ai du mal à me décider. Pour être honête je n'ai pas vraiment le choix. Je ne connais aucun mec avec un tatouage pénien , ce qui doit être assez douloureux, je ne passe pas assez de temps dans les hammams, et il m'arrive à moix aussi de grimper sur mon toit avec ma couverture sur les épaules en criant :"c'est  un oiseau,..."

Nous étions donc en train de deviser gentiment sur les qualités mammaires des super-héroïnes ( l'intérêt nibbique venait de moi), devant une bière, au soleil d'une terasse d'une cité balnéaire en plein mois de juillet lorsqu'il me dit :

"- tiens en parlant de Zealot - une fille bien roulée qui ne faut pas gonfler sous peine d'être transformer en sushis - tu sais qui j'ai vu avant -hier ? Mélanie avec son nouveau copain. Il ressemble à un distributeur de boissons collé à un autre distributeur de boissons collé  à un autre distributeur de boissons. Ils ont réservé pour se marier dans un an.

Un choc ! oubliant que je ne voyais aucun rapport entre Mélanie et Zealot, oubliant aussi de m'insurger sur le fait de "réserver son mariage un an à l'avance", j'étais subitement blême. quel coup de poing. bien sur il ne pouvait savoir qu'elle avait été mon amante, l'amour de ma vie. Personne le savait d'ailleurs. Si vous le demander, elle niera les faits, me traitant d'affabulateur et pourtant c'est vrai. Il n'y a plus aucune photo, plus aucune lettre, plus aucun témoin occulaire encore vivant. elle a tout néttoyé, cette fan de Nikita.

Pour elle, j'étais une erreur, un déraillement, pour moi une bénédiction. Bien sur, de l'eau a coulé -trois ans - et nettoyé tout le sang et les larmes. trois ans à mentir chez un psy pour pouvoir me gaver d'antidépresseurs et de narcoleptiques. Trois ans, 102 boîtes de médocs, deux tentatives de suicide, 618 coups de fil jusqu 'à l'interdiction judiciaire. Maintenant je peux  à peu près entendre son nom sans pâlir, en feignant à peu près correctement de frissonner à cause d'un nuage cachant le soleil. Mais en entendant cette nouvelle, je me suis mis à envier le sort du prisonnier chinois à qui on fait bleuir les testicules à coup de décharges électriques

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24 juillet 2008

mes musiques préférées

51Y02J8VVFL__SL500_AA240_On va faire le même exercice que Nick Hornby dans 31 songs ou dans High Fidelaboutboyity, un super bouquin mais plutôt fait pour les hommes - je vous conseille la lecture des premiers livres de ce britanique qui porte un regard amusé, sarcastique sur son époque ( un peu pompeux comme phrase) et qui a connu beaucoup d'adaptation cinématographiques ( les meilleures étant celles de How about a boy et High Fidelity) - à savoir que je vais faire une liste de mes chansons préférées, surement pas trente car c'est un peu long. Bien entendu, cette liste ne sera plus valable demain, mes goûts changent assez vite.

  1. There is a light that never goes out des Smiths. Tout est dans le titre, simple, délicieux et plein de sous entendu. Un rythme cyclique comme la plupart des chansons des Smiths, très doux qui traduit parfaitement l'adolescence et ses tourments. The Smiths est mon groupe préférées j'aurais pu citer chacune de leur chanson. Leurs pochettes d'album, souvent en monochromie sont fabuleuses.
  2. Bodies des Smashing pumpkins, un rock très charnel, rempli de force à l'état brut sans artifice.
  3. No Surprises de Radiohead. Pareil que pour la chanson des Smith très mélodique et un brin mélancolique. Il faut écouter ou réécouter leurs premiers albums ; on y trouve Creep, Karma police, Climbing up the wall (extraordinaire), Paranoïd androïd...
  4. Across the universe des Beatles (belle reprise de Fiona Apple) car je pense que c'est le rythme du bonheur. En effet, si je devais décrire mes instants de pur bonheur intense et fugace, je parlerai de cette musique, de cette petite phrase, un temps de suspend, une capture. Ce titre m'a toujours donner l'occasion de m'évader et voler vers des lointains. Pour moi, il contient tout ce que j'aime, Les maisons grecques, le vent dans les duines, les parfums de femme, les longues jambes et les petites fesses à peine dévoilées sous les jupes d'été, le sommeil des chats...
  5. Who loves the sun du Velvet. En fait, j'aime le velvet à cause de Wes Anderson qui s'est beaucoup servi de leur musique dans ses différtents films et surtout dans la Famille Tanenbaum. Un moment de pur extase, These Days, la voix de Nico, Luke Wilson attendant sur sa valise et Gwyneth Paltrow arrivant au ralenti, dans son manteau de fourrure et toute sa beautée et l'on devine tout l'amour et la douleur qu'il y a entre eux (ils sont frère et soeur d'adoption). j'adore ce film. En général, j'aime bien les musiques associées aux films, comme The Sound of silence et la piscine du Lauréat (pensez à cette scène puis lisez Moins que zéro de bret Easton Ellis), Les films très funky de Tarentino...
  6. Hey comes your Man des Pixies, d'abord parce que c'est ma génération. Ado, j'écoutais Les Pixies et puis comme tout le monde, j'étais, je suis encore secrètement  amoureux de Kim Deal. Grace à cette amour immodéré pour la belle bassiste, j'ai découvert un groupe très intéressant les Throwing Muses. Et puis les Pixies, c'est fun, c'est la fête.
  7. Sans Exigenges de Brel, et sans commentaire. Je n'aime pas spécialement Brel mais quand on a souffert de la deliquescence amoureuse, on ne peut que vibrer. Une autre chanson, ou plutot un extrait de trente secondes, m'accompagne depuis plus de quinze ans, celle collé sur les images des gens fuyant la Belgique à pieds dans le documentaire De Nuremberg à Nuremberg.
  8. Father and son de Cats Stevens, version Johnny Cash et Fionna Apple (Fiona Apple est un de mes nombreux fantasmes). Très hippie. J'ai été à la campagne dans une communauté familiale et les fleurs par des conducteurs de 2CV aimant les fleurs et les animaux, alors Cats Stevens et de nombreux artistes folk ont bercé mon enfance. j'aime le côté crépusculaire et épuré de la version de Cash.
  9. Save me d'Aimee Mann, encore une musique de film, encore un fois très noir. Belle voix féminine. trouvez le film : c'est le meilleur rôle de Tom Cruise, il y a une pluie de grenouilles, Juliane Moore y est incroyable (c'est un film que j'ai vu peu de temps après l'agonie de mon père touché par un cancer, alors le rôle de Juliane m'a touché) et ça n'a rien à voir avec Claude François.
  10. A french love d'Anna ternheim mon coup de coeur depuis un peu plus d'un an. Une chanson moyenne mais que voulez-vous, je ne résiste jamais quand une belle blonde me parle français avec une pointe d'accent.

Voilà Nick en avait tiré un roman mais comme je n'ai pas son talent j'en tire une page internet très lacunaire. j'aurai pu parler du groove, de Stax, de Marvin, des Kaiser Chiefs, de the Do, Nirvana, Sonic Youth, belle and Sebastian, David Bowie (j'aurai vraiment dû parler de lui), de l'iguane, de Feist, de Camille qui a ravit une partie de mon âme un soir de concert. j'aurai même peut être avoué que j'écoute les Black Eyed Peas (pardon) mais en fait cela n'est pas très interessant. Je vous laisse avec ldes couverture des Smiths (deux acteurs français Delon dans Ruy Blas et Jean Marais dans Orphée)

smiths_jeaneThe_Smiths_coverThe_Smiths_The_Queen_Is_Dead_75065

21 juillet 2008

un soir de vacances

un soir de vacances. La nuit vient juste de tomber. Je suis seul dans cette grande maison. Il n'y a plus de bruit sauf le chien qui aboie dehors. Elle, le chien est en effet une chienne, une labrador noire qui justement adore aboyer le soir quand les voisins dorment et qui, ce qui n'a pas grand chose à voir, sent le chien.

Je vais aller bientôt la chercher. Je vais en profiter pour me promener dans le jardin et respirer ses fleurs, roses, lavande, glycine, jasmin et plein d'autres dont je ne connais pas le nom, la petite fleur violette, la moyenne jaune, les grappes roses... La nuit est le meilleur moment pour aller respirer les fleurs. C'est là qu'on sent leur parfum véritable. Si je fumais, je fumerais aussi une cigarette.

j'ai remarqDSCN4952ué celà il y a environ un mois. je rentrais d'une soirée chez des amis en ville (la plupart du temps , je vis en ville, beaucoup de gens diraient que c'est un trou mais ce trou à du bitume, des cités, des immeubles, des lignes de bus, des voitures de police qui passe sans arret). Pas un bruit, il était trois heure et j'étais seul dans les rues, plus de voiture, plus de passant, mes sens éveillés par une ou deux bières de trop. La journée avait été belle, il faisait en core doux. Et là, je fus assailli par tous les parfums des fleurs. Ils venaient de partout, des balcons, des jardins, des plates-bandes. Tout embaumait comme jamais. Cela me fit penser à ces moments où dans la foule, votre attention e'st réveillée par le parfum d'une passante capté au hasard. Ici, il n'y avait pas de passante, c'était la ville qui s'était parfumée pour sortir et qui rentrait chez elle, heureuse après une soirée réussie. Je marchais, la tête blottie contre le cou d'une fille.

Pourquoi sentaient-elles autant dans la nuit ? peut-être à cause du silence. Il y a toujours un rapport entre nos sens. Sans pouvoir voir, sans rien à entendre, mon odorat ne pouvait qu''être exacerbé. Quand on vous prive d'un sens les restants sont plus poussés. Peut être aussi qu'elles étaient moins masquées par l'odeur d'essence et d'echappement, la sueur des villes.

En tout cas dissimulé derrière le bruit, l'odeur des fleurs ne m'étaient jamais apparues. Ce soir, je m'éveillai.

21 juillet 2008

le début

Commençons donc les présentations. Je suis un futur trentenaire et à vrai dire je préfère donner les chiffres qui me sépare de cette date funeste en minutes voire en secondes plutôt qu'en jours, cela a un côté rassurant. Comment peut-on avoir quinze ans longtemps et un matin se réveiller le corps douloureux, de la brioche, plus de poils et moins de cheveux et se dire putain, bordel, merde et ne pas comprendre ce qui lui arrive?

Et pourtant ma vie de jeune adulte ne fut guère passionnante, à dire vrai, j'appartiens à cette génération de glandeurs-losers qui se regardent le nombril vaguement mélancoliques et qui préfèrent la plage au mois de décembre un jour de pluie, en fin d'après-midi dans le nord de la france, à celles baignées par le soleil dans le sud ou dans un lieu exotique où la mer est bleu clair et le ciel sans nuage, où jouent un grand nombre de jeunes naiades, vetues  de bien peu de tissu, la fesse ferme et le sein glorieux. Quoique à y réfléchir, passer quelques heures à cuire en regardant ces belles nymphes s'éclabousser et s'asperger d'écume.... non, ce n'est pas bon pour mon petit coeur de mon grand age.

Donc je suis d'une génération de la loose, mais comment en être autrement, vu que j'ai grandi avec le Creep  de Radiohead, et où Jésus était un jeune chanteur de grunge qui s'est tiré une balle dans la tête parce qu'il ne pouvait pas accepter sa réussite. "Every day is like sunday, every day is silent and grey" dit un autre mentor de ma génération. On ne peut donc pas se voir gambadant dans les bois, main dans la main avec un bisounours et jouant avec bambi. Non, mon monde est apocalyptique, tout y est perverti, rouillé et tout le monde y tire la gueule, comme d'ailleurs les top-models des années 90, mes années

21 juillet 2008

La famille tanembaum, ma soeur mon frere et moi et j’aime regarder les filles en jupes...

enfin surtout celles qui ont une certaine beauté naturelle (je dis ça parce que j'en ai croisé une tout à l'heure et je n'ai pu m'empecher de l'imaginer un instant pendue à mes bras).

D'ailleurs l'été indien est le meilleur moment pour rencontrer des filles, elles sont si belles sous cette lumière. Passer dans leurs pas et être heureux grace à la persistance de leur parfum. Sentir ces parfum qui reste, fantomes. La ville est d'ailleurs toujours remplie d'odeurs et se promener, inventant un itinéraire au gré de son nez est agréable. Eviter les odeurs d'égout ou de transpiration mais être happé dans une rue par l'odeur forte et épicée d'un marché, ou l'odeur alléchante d'un torrefacteur; être surpris par une fleur d'un jardin d'une maison ou d'une cour d'immeuble, ou suivre une rue ayant pour seul guide le parfum d'une jeune femme pressée.

Les femmes ont toujours été celles qui me faisaient avencer. Elles me font réver, elles font glisser mon esprit vers des rivages inconnues, vers des vies possibles. Le problème est que les femmes qui me font rever ne furent jamais, à une exception, celles avec qui je suis sorti. il faut croire que je plais aux femmes qui ne me plaisent pas et que je laisse indifférentes celles qui me plaisent. Mais l'amour et le désir sont deux choses différentes, non? Ces femmes que je croise dans la rue, que je rencontre dans un café ou que je vois sur mes ecrans ne sont que des chimères, des invitations à d'autres vies que la mienne.

Mon coeur devient tout sucre quand je rencontre des filles dont la beauté n'est pas explosives, qui n'en mettent pas plein la vue mais plutot rassurante, douce. Celles qui ont un détail qui change tout, une illumination quand elles sourit, des yeux qui raconte plusieurs vies, un poitrine dont la ligne rappelle une berceuse....

Regardez les yeux noisettes de Rashida Jones  (elles joue dans The Office, il faut regarder The Office), il y a énormément d'intelligence dans ceux-ci ou encore la beauté mélancolique de Gwyneth Paltrow dans la famille tanenbaum.

J'adore ce film, ça me rappelle ma famille. ma soeur, mon frere et moi on était des génies petits, un Q I supérieur à 175, une mémoire éponge. on a tous très vite su lire et écrire ; vers 4 ans. Pourquoi? pour être toujours un peu décalés, jamais vraiment heureux, aspirés à quelques choses de meilleur et ne rien faire de sa vie, rien créer. J'ai atteint mon apogée vers 10 ans et depuis, c'est la chute le déclin vers la médiocrité grise d'une vie morne d'une pièce quelconque de notre société. De ces capacités de naissance, il ne reste qu'une mémoire à la rain man qui me permet de connaître par coeur le programme télé ou le résultat du championat de france de foot de ces trente dernières années, que des envies de plus en plus douloureuses et des insomnies quotidiennes.

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21 juillet 2008

Peut on être en voiture et réver? ou peut penser et écouter Sandra Freeman? -

l'objectivité d'un journaliste

En ce moment de forte concentration des pouvoirs politiques, financiers et informatifs, on parle beaucoup et on s'inquiète avec raison du problème de concentration des medias dans les mains de deux ou trois personnes et des conséquences de cela sur l'indépendance du journaliste et de son objectivité.

A ce sujet, une idée m'est venue dans ma voiture lorsque j'écoutais rentrant de mon travail, l'emission de france inter, La Bande à Bonneau, émission particulièrement interessante, bercée par la voix sensuelle, capiteuse de la charmante Sandra Freeman (en fait j'en suis tombée amoureux, je l'imagine magnifique, douce et libre - je me la représentais aussi en brune mais depuis j'ai appris qu'elle était blonde, c'est vous dire que tout ce que je sais d'elle est de l'ordre du fantasme).

Ce n'était pas une idée brillante, elle était plutôt de celles qui vous viennent sous la douche le matin (même si pour ma part le matin sous la douche je sais tout juste comment mon s'écrit) ou celles qui vous empêchent de dormir et dont vous ne vous vous rappelez même plus au réveil. Bref, on était au Q. G. de l'ump et une militante reprochait à France Inter de n'être pas du tout objectif et donc de rouler pour le parti adverse, ce qui était assez étrange car on faisait souvent le reproche inverse à cette même radio, c'est à dire de cirer les chaussures déjà bien brillantes de notre grand président bien aimé Nicolas Sarkosy, le petit père de la nation. J'ai donc réalisé qu 'un média cessait d'être objectif, quand on n'était plus d'accord avec lui, et donc il était objectif quand sa subjectivitéétait en harmonie avec la notre.

Fier de ma reflexion, je me suis replongé dans mes rêves,  guidé par la voix de Sandra Freeman, allant la rejoindre dans un royaume de sable où elle était ma princesse, ma Shéhérazade, me contant insasiable des milliers d'histoire

21 juillet 2008

Pourquoi le groove est-il de la musique sexuelle, voire sensuelle ?

- j'écoute du Marvin Gaye en rédigeant cet article et je me rend compte que sa musique transpire la sensualité. cette remarque n'est d'ailleurs pas seulement valable pour ce bon Marvin mais aussi pour Otis, James, ceux de Stax ou ceux de Motown, l'amour chez eux a du corps.

quand les Beatles chantent "I love you", on sent l'émoi d'adolescents, on pense baisers avec ou sans la langue, les mains qui se joignent au cinema, quand c'est un groover noir, le "I love you" est adulte, il sent la fougue et la sueur, les corps qui se frottent et si les mains se rejoignent aussi, ce n'est non plus dans la salle obscure du cinéma mais sur un lit aux draps chiffonés au milieu de bougies. Le "I love you" de la pop est bredouillant, timide ; il regarde ses pieds en rosissant et c'est souvent un amour spirituel et éternel mais qui a peu de chance de se réaliser ; celui du groove, se dit tout près de l'oreille à la base du coup, il ne dure que quelques chansons, le temps d'une bouteille de whisky, il n'est pas fidèle mais on s'y quitte bons amis. il a la couleur des boîtes de jaz, leur moiteur vénéneuse.

Qu'elles soient sussurées à la Marvin Gaye ou rugies à la Tina Turner, les chansons soul ou groove sont toujours lubriques. Pourquoi ? Est-ce à cause de la chaleur des cuivres omniprésents, de la présence d'onomatopées ou de petits cris et autres soupirs ? Est-ce la sensualité du sud de l'amérique, celles des esclaves, ou celles encore plus lointaines des tribus africaines, qui coulent dans leurs veines, ancien patrimoine génétique ? toujours est-il que c'est une musique de minorité, de pauvres, de laissés pour compte qui avaient une envie furieuse de s'exprimer tout comme les Brésiliens et leurs mélodies, suaves elles aussi.

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